30 septembre , 13:41

" Dis moi c'est quand, que ça commence,
si ce que l'on tient, est une absence ou un alibi,
dis moi aussi, c'est quand que tu reviens "


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Je veux ça. Et après peut-être ça , ça , ça , ça , ou ça , mais le choix se fait plus difficile quand c'est une histoire de talons.
Je joue les filles capricieuses (j'ai 59centimes dans mon porte-monnaie), je me vends du rêve de chaussures alors que je devrais être en cours d'anglais.
Et je comprends pas, pourtant on m'avait dit que c'était sans oestrogène... pour que je puisse mourir plus doucement avec mes bâtonnets de la mort.

28 septembre , 23:39

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Je me demande quel dieu m'en veut à ce point pour me faire subir tout ça ou si j'ai simplement un traumatisme aggravé qui me pousse inconsciemment dans les bras de la souffrance. Mes démons se sont réveillés, et ça hurle dans mon corps depuis 3h maintenant. L'insupportable Mal me rappelle que j'existe et je me jette encore sur la seule chose que je suis capable de faire dans cet état lamentable : écrire. Je souffre d'un état psychologique défaillant je crois, ou d'hyperactivité incessante, de fatigue permanente, d'égoïsme et de condescendance cachée sous une hypocrisie sans faille. Je souffre de la vie sans toi et je t'en accuse, tu n'aimes pas ça, tu me fais taire, mais ça hurle à l'intérieur, tu comprends ? J'y arrive plus, je ne veux plus t'aimer comme ça, plus t'aimer du tout, parce que se serait tellement plus simple, le véritable vide je sais le gérer, le manque me rend dingue. J'ai un comportement addictif excessif et ça fait bien trop longtemps que j'ai pas eu ma dose de toi, j'en peux plus de t'avoir dans la peau et je ne sais plus quoi faire contre moi-même. Je suis une ennemie redoutable, tous les films commerciaux le disent, les gentils combattent leur double méchant, c'est le seul danger capable de les détruire et j'ai le même scénario manichéen ancré dans mon cerveau. On ne peut pas savoir à quel point je peux être horrible cachée sous mon écorce d'innocence. Il n'y avait qu'elle qui savait de quoi j'étais capable, elle avait compris, elle était toujours là. Mais il n'y a plus personne ! Seulement des connaissances et l'alcool, les déboires de la vie étudiante pour oublier un peu tout ce vide autour de moi, il n'y a plus que ça ici. Tout ce que j'avais construit est à des kilomètres et qui va vouloir réédifier quelque chose avec moi, avec ça. Je vous en supplie, il faut faire taire toutes ces voix...
Oui, merci joli coeur, oui bonne nuit, c'est ça.

Sarah♪

28 septembre , 23:04

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"Je l'ai connue trop tôt
Mais c'est pas d'ma faute
La flèche a traversé ma peau
C'est une douleur qui se garde
Qui fait plus de bien que de mal"

25 septembre , 10:41

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Ca va plus du tout, laissez-moi m'échapper, j'ai besoin de solitude, de clapotis et d'immensité, laissez-moi allez rêver sur mon rocher, le vent qui fouette mes joues et balance violemment mes cheveux en arrière, laissez-moi allez mettre au clair, arriver là-bas et y voir les évidences de vie sans intérêt, putain je veux allez à la mer.

23 septembre , 23:22

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Non je resterais cloîtrée chez moi pendant qu'ils hurlent de joie toute la nuit, je fais mon deuil du ciel bleu. Bonjour l'automne, pour t'accueillir il pleut. Tenter de tendre vers la perfection est épuisant, j'en ai des courbatures dans les jambes, à courir dans tous les sens pour réussir à tout faire. Quand viendra le jour où je pourrai bannir l'hyperactivité ?
Et je range mes petites douleurs au placard en affichant un sourire aussi accueillant que possible, mais si vous saviez l'effort que ça me coûte de chercher en vain quelques atomes crochus.

De toute façon je suis née un jeudi, et le jeudi ça a toujours été un jour raté.

22 septembre , 0:19

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La fenêtre est immense, et la pièce est baignée de soleil, un face à face journalier avec ce géant. Je pensais les battements du coeur sur le point de s'éteindre mais voilà que tes attentions m'enchantent une fois de plus, et ils repartent encore de plus bel. Malgré le vide qui règne ici et le manque total de souvenirs communs, je repars tranquillement de zéro, je m'émerveille de partir à la découverte de cette contrée. Jusqu'ici, mise à part l'absence de masculinité, tout fonctionne à la perfection, aucune déception, simplement des liens à consolider, des discussions à entamer, des soirées enivrées et des matins silencieux. Seules les nuits sont encore agitées, les démons d'autrefois y rôdent et provoquent vos souffrances, vous rappellent ce que vous vous efforcez d'oublier ou d'accepter.
Mes craintes lentement s'éveillent pendant que je permets à mes yeux fatigués de se fermer.

17 septembre , 1:38

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C'est dingue , dingue, dingue ici.
De l'amour en concentré magique toutes ces rencontres.

15 septembre , 0:36

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La colère a remplacé les larmes, je ne sais plus quoi faire ce soir pour chasser les mauvaises ondes qui rodent dans mon esprit. Je le hais encore un peu, je m'en veux, je lui en veux, et je jubile. Cet acte de suppression casse l'indifférence, je suis morte de curiosité à l'idée d'en savoir un peu plus. C'est une défaite, une victoire, une défaite victorieuse peut-être. Je suis trop occupée par mes frustrations, quand votre oxygène devient votre suicide, comment respirer, comment oublier et faire semblant. Sans arrêt. Demain encore il va falloir user des talents de comédienne pour paraître sociable, tenter de combler tout ce vide qui m'oppresse, le vide au milieu des autres. Je ne parle plus qu'à moi-même et à mon portable. C'est usant. Heureusement, l'écriture salvatrice sur mes pages blanches du cahier rose me libère et fait taire ma colère peu à peu. Les heures sont longues, mes cours se font rares et malgré tous mes efforts pour communiquer, les autres ressemblent à des fourmis apeurées qui se tortillent de timidité et n'osent pas poser trop de questions. Je préfère dire que c'est de leur faute, ça m'évite de me faire culpabiliser un peu plus. Je n'aime pas les gens, j'ai peur de la foule, je prends sur moi pour essayer de les aimer, et malgré ma paranoïa permanente je ne veux pas rester seule. Un flacon de confiance en soi et un de simplicité s'il vous plait...
 

Benharper ♪

9 septembre , 23:58


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Elle est malheureuse et lui, c'est un enfant. Je m'applique à faire tampons entre ces grandes personnes, à jouer les adultes en tenant des conversations sérieuses, à me montrer digne de leur intérêt et à sourire, toujours, pour tenter de leur communiquer une joie débordante, celle qui leur manque. Je tente en vain de la consoler, ne pouvant remplacer aucune chaleur masculine, j'essaye tout de même, de lui donner tout l'amour que j'ai pour elle, pour décocher un sourire du coin des lèvres et la rassurer dans ses idées bien fondées. Je sais qu'elle me tient à bout de bras, et que sans elle je ne serai pas là, ça va même de soi, puisqu'elle m'a donné la vie et qu'elle l'entretient du mieux qu'elle peut, et surtout avec ce qu'elle a. Quant à lui, je stresse dors et déjà de parler adulte, puisque j'ai sans doute plus de maturité que lui, d'annoncer les mots argents et éducation, oui tu sais, ce qu'on fait pour des enfants avant qu'ils nous le rappellent... Mais je n'arriverais donc jamais à lui en vouloir, j'essaye même de lui trouver toutes les excuses du monde, vous comprenez ce n'est pas de sa faute, il est l'homme que j'aime le plus, c'est normal, c'est le complexe d'Electre. Avec tout ça j'en finis par m'oublier moi-même, rien n'a plus de sens que les liens du sang je me dis, au fond j'aimerais gambader encore innocemment, sans problème aucun, en me concentrant comme tous ces imbéciles sur ma simple image, mes nouveaux objets électroniques, ma future cuite et surtout tous mes futurs exs ; toutes ces futilités qui font qu'on est pas has been dans le monde étudiant, peut-être pas has been mais bel et bien indécents. Je m'excuse (oui c'est fait exprès, je me pardonne toute seule), je commencerai mon nouveau réseau social seulement la semaine prochaine, hein. Quand j'en aurais enfin terminé avec les insomnies et les soucis d'ici.

7 septembre , 2:02


Comme elle vient vite l'impression d'avoir toujours vécu ici.

Toujours l'insomnie, les nuits s'allongent et deviennent longues. Et je déteste les amoureux sur les quais, et en général. Misanthropie nocturne quand tu reviens au galop...

6 septembre , 1:28

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& Ta voix comme un électrochoc.

4 septembre , 23:39

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Habituellement, les rails sont un déchirement, les larmes toujours présentes lorsque le wagon s’en va, et que je reste, là, devant ces mille paysages qui défilent sous mes yeux absents, habituellement. Ce voyage là n’est pas comme les autres, ce n’est pas non plus celui du sourire pétillant qui accueille des retrouvailles tant attendues, non, c’est un voyage, ou devrais-je dire un trajet ce qui conviendrait davantage, que je vais exécuter souvent, toute l’année, le cœur léger de retrouver ma ville et mes repères, de quitter cette solitude qui commençait à peser, bien qu’on s’y habitue. Ces contrées qui passent, dans la lueur du soir qui doucement tombe, seront bientôt un terrain connu, le chemin qui me conduira et m’arrachera de mon petit foyer.
Les voyages en train sont l’histoire de ma vie, ou l’histoire de mes amours plus exactement. Chaque histoire se ponctue naturellement de belles métaphores de gare. C’est étrange, que ce lieu soit le langage de mon premier amour, le langage par lequel nous nous faisions habilement comprendre nos sentiments ; et que je quitte malgré moi, malgré nous, mon homme actuel, dans une dernière étreinte digne des plus grands clichés. Sans doute n’est-ce qu’une simple et futile coïncidence, ou bien le hasard qui poétise mes histoires de cœur. J’aimerais croire, en romantique secrète, que le hasard, parfois, sait être délicieux, car après tout, se sont là de belles choses à conter.
Ainsi s’achèvera ce texte rêveur, plein de belles intentions, pardonnez-moi, mais je rentre à la maison.

2 septembre , 11:24

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Tout va si vite, les aiguilles filent, tissent à toute allure ma petite vie. Comment réaliser que tout est déjà fini ? Qu'il va falloir rapidement changer le son des rires, les éclats des visages, sécher de nouvelles larmes, celles des autres. Tout à refaire, c'est pourtant bien ce que je voulais et je n'ai pour l'instant que les restes des histoires que je me raconte. Il va bien falloir en écrire d'autres, des réelles, des belles. Surtout ne laisser personne me détruire, m'enlever cette confiance encore fragile et timide. Mais qu'importe pour l'instant, puisque tu penses à moi.


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