28 novembre , 12:46

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J'ai vu les yeux qui pétillent, la joie d'être ensemble, tous, l'amour et ses dégâts, j'ai vu les larmes de bonheur et celles qui défigurent de tristesse, la peine et la colère, l'égo qui se gonfle, la fuite, les vents et les disputes, j'ai vu les musiciens des rues, heureux de chanter jusqu'à ce que la nuit s'éteigne, j'ai vu tous ces sourires, ces bagarres puériles qui finissent mal, j'ai senti l'odeur de l'hiver, le froid et l'alcool qui réchauffe, j'ai senti les terribles effluves du petit matin, et ce condensé d'émotion est un tableau si beau, à la palette si large, que j'ai senti mon coeur bondir de joie, et pour la première fois depuis bien longtemps, j'aime les gens.
Et arpenter les rues désertes de l'aube, le vent matinal qui caresse un visage fatigué est tellement jouissif qu'on en oublie tous les petits tracas quotidiens, les problèmes existentiels, le poison des exs pour ne sentir que l'agréable pesanteur de son corps ivre de bonheur.
Je continue à faire de ma vie du cinéma, et c'est drôlement chouette.

21 novembre , 17:37

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J'en vois pas le bout, de cette paperasse incessante, de tout ce travail à fournir subitement, tout d'un coup, tout un dimanche sans interruption. Contrainte à faire des liste pour évacuer ces bouffées de stresse, je note et renote les jours et la quantité de choses à réaliser. Il faut être dans les temps. Les sorties se résument à présent aux week-ends, je sens la fatigue de l'hiver m'envahir.
Heureusement, sur le plan personnel, malgré le vide intérieur omniprésent et la dépression permanente de mon petit corps (qui malgré toute la bouffe ingurgitée ne cesse de maigrir, c'est à faire peur), tout s'arrange. L'ex n'est plus l'ex, mais devient inqualifiable, les copines sont intéressantes, j'ai même eu une place de théâtre gratuitement grâce à mon opportunisme. Ma colère est descendue, je suis trop fatiguée pour ça. Je mets quelque peu ma vie entre parenthèse pour me consacrer entièrement à la réussite de ma première année, si c'est encore possible. Pour empêcher l'angoisse de noël de m'envahir, car elle commence lentement à monter au creux du ventre, comme je hais ces jours heureux, cette odeur d'hypocrisie et dépenser son argent pour faire semblant de prouver son amour pour les autres.
Et malheureusement, je ne peux déblatérer plus ma vie car j'ai une lettre de motivation à écrire, vraiment, le dimanche est une journée de torture.

--> Au fait, SHAKIRA elle fait 1m55, et ouais, je fais 1/2 centimère de plus qu'elle, HA !

15 novembre , 8:50

(Re)mettre au propre le brouillon d'une vie,
en une semaine, ou deux.

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12 novembre , 12:45

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Une semaine sur deux, déchet puis je range ma vie, c'est l'effet nuit à 18h qui veut ça, et puis c'est pas très constructif ici, on se lasse vite de tout. Il faut renouveler l'air, se sera une soirée par semaine, il faut forcer la main à la chance, et augmenter les chances de profiter de ce merdier. Il faut s'y mettre vite fait, au travail, c'est bientôt l'échéance et par orgueil il faut l'avoir cette foutue première année. Il faut chasser cette solitude qui devient pesante mais dont je ne suis pas sûre d'être capable de m'en débarrasser. C'est difficile la vie d'étudiant en fait.

5 novembre , 10:23

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Vide d'une existence qui ne se déroule jamais comme on l'avait prévue.
Je ne suis ni faite pour les relations sans lendemain, ni pour celles durables. Je suis celle des passions compliquées, le coeur meurtir qui prend des coups, qui n'en peut plus mais qui en redemande encore.

2 novembre , 9:27


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A croire que la souffrance doit faire partie intégrante de ma vie, que je la provoque, que je joue avec. Ma sensibilité à fleur de peau n'a pas supporté ce film tout en finesse, tous ces souvenirs et je ne sais pas comment évincer tout ce mal. Cette autodestruction permanente, comme si je ne savais pas faire autrement pour avancer. Et comme à mon habitude je vais reprendre mon masque hypocrite du toutvabien, un grand sourire collé aux lèvres. J'ai une dépression intérieure permanente qui revient, qui revient... Je sors tout juste d'une histoire en mille morceaux, le coeur à l'abandon, des blessures réouvertes, je me suis jettée dans la gueule du loup, oui j'en sors tout juste et je voudrais déjà en recommencer une autre qui s'avère pire. Alors, avant tout choix, surtout prendre son temps. Un peu de simplicité pour une fois, ça ferait du bien, non ? Pourquoi vouloir courir plus vite que le temps, ce temps qui déjà ne m'attend pas. Apprendre à s'apprivoiser, attendre à m'apprivoiser moi-même.
La vie c'est de l'andurance.
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