Lorsqu'on tombe amoureux, on ressent le besoin irrépressible de le crier sur tous les toits, vint le jour où je dois avouer le mien pour Kundera ! C'est un amour intellectuel, certes, qui ne se construit que par les pages qu'il écrit. J'avale ses bouquins à une allure déconcertante, et je me fais une petite "booklist" de ses oeuvres que je n'ai pas encore lues et de quelques chefs-d'oeuvre du XVIII - parce que Kundera a, comme moi, pour passion le siècle des Lumières. Vive Diderot et son théâtre révolutionnaire. (Mes cours me montent à la tête, décidément).
En clair, je suis dans l'Université où ce grand monsieur dont je suis intellectuellement amoureuse à enseigner jadis et je ne regrette qu'une seule chose : ne pas être née avant.
Pour continuer sur des choses drôlement moins intéressantes qui constituent actuellement ma vie, dimanche, j'aurais préféré vous hurler mon amour pour celui-beaucoup-plus-réel-que-Kundera, qui a fait preuve d'un engagement me laissant croire à une possible évolution de notre relation qu'il a aussitôt détruit sans trop le faire exprès dès le lendemain. Je ne vais pas pouvoir m'acheter mon super-sac tout de suite et notre pièce ne s'est jamais aussi bien portée qu'hier : les décors et les costumes avancent, les dates de représentation, aussi. Et enfin, hier et aujourd'hui, mes bonnes résolutions quant à la cigarette ont été quelque peu mises entre parenthèses : je les reprends dès demain, ça c'est certain.
Voilà.