La colère a remplacé les larmes, je ne sais plus quoi faire ce soir pour chasser les mauvaises ondes qui rodent dans mon esprit. Je le hais encore un peu, je m'en veux, je lui en veux, et je jubile. Cet acte de suppression casse l'indifférence, je suis morte de curiosité à l'idée d'en savoir un peu plus. C'est une défaite, une victoire, une défaite victorieuse peut-être. Je suis trop occupée par mes frustrations, quand votre oxygène devient votre suicide, comment respirer, comment oublier et faire semblant. Sans arrêt. Demain encore il va falloir user des talents de comédienne pour paraître sociable, tenter de combler tout ce vide qui m'oppresse, le vide au milieu des autres. Je ne parle plus qu'à moi-même et à mon portable. C'est usant. Heureusement, l'écriture salvatrice sur mes pages blanches du cahier rose me libère et fait taire ma colère peu à peu. Les heures sont longues, mes cours se font rares et malgré tous mes efforts pour communiquer, les autres ressemblent à des fourmis apeurées qui se tortillent de timidité et n'osent pas poser trop de questions. Je préfère dire que c'est de leur faute, ça m'évite de me faire culpabiliser un peu plus. Je n'aime pas les gens, j'ai peur de la foule, je prends sur moi pour essayer de les aimer, et malgré ma paranoïa permanente je ne veux pas rester seule. Un flacon de confiance en soi et un de simplicité s'il vous plait...
Benharper ♪
J'aime ce blog :)