15 septembre , 0:36

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La colère a remplacé les larmes, je ne sais plus quoi faire ce soir pour chasser les mauvaises ondes qui rodent dans mon esprit. Je le hais encore un peu, je m'en veux, je lui en veux, et je jubile. Cet acte de suppression casse l'indifférence, je suis morte de curiosité à l'idée d'en savoir un peu plus. C'est une défaite, une victoire, une défaite victorieuse peut-être. Je suis trop occupée par mes frustrations, quand votre oxygène devient votre suicide, comment respirer, comment oublier et faire semblant. Sans arrêt. Demain encore il va falloir user des talents de comédienne pour paraître sociable, tenter de combler tout ce vide qui m'oppresse, le vide au milieu des autres. Je ne parle plus qu'à moi-même et à mon portable. C'est usant. Heureusement, l'écriture salvatrice sur mes pages blanches du cahier rose me libère et fait taire ma colère peu à peu. Les heures sont longues, mes cours se font rares et malgré tous mes efforts pour communiquer, les autres ressemblent à des fourmis apeurées qui se tortillent de timidité et n'osent pas poser trop de questions. Je préfère dire que c'est de leur faute, ça m'évite de me faire culpabiliser un peu plus. Je n'aime pas les gens, j'ai peur de la foule, je prends sur moi pour essayer de les aimer, et malgré ma paranoïa permanente je ne veux pas rester seule. Un flacon de confiance en soi et un de simplicité s'il vous plait...
 

Benharper ♪

Mur tagué

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Par Tais.toi.mon.coeur le 15 septembre , 13:50
Sentir ce vide au milieu d'une foule de gens. Je me reconnais là dedans. Se sentir si invisible. Et comme tu dis, heureusement qu'il y a toujours ces pages blanches pour nous aider, heureusement.

J'aime ce blog :)
Par encre-et-parchemin le 15 septembre , 16:20
On se sent comme ça un temps. J'ai vécu cette époque où l'on est perdu entre ici et nulle part. Se sentir de trop que ce soit dehors ou sous son propre toit.
J'ai combattu ma solitude et mon incompréhension de l'extérieur avec les livres et ma feuille blanche. On fait des personnages de nouveaux amis et on leur invente bien souvent une vie que l'on aimerait considérer comme étant la nôtre.

Mais un jour le voile se lève et on s'épanouit. Il suffit de trouver la lumière. Il faut du temps, je ne dis pas le contraire. Mais il finit par apparaître sur un visage, sur une vocation.

Bon courage.
Par http://www.auberge-catalane.fr le 25 juin , 9:50
Parce que mon amour, c'est ça qui nous a toujours manqué, du temps.
Par Converse Pas Cher le 30 août , 4:58
Bonjour l'automne, pour t'accueillir il pleut.
 

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