La fenêtre est immense, et la pièce est baignée de soleil, un face à face journalier avec ce géant. Je pensais les battements du coeur sur le point de s'éteindre mais voilà que tes attentions m'enchantent une fois de plus, et ils repartent encore de plus bel. Malgré le vide qui règne ici et le manque total de souvenirs communs, je repars tranquillement de zéro, je m'émerveille de partir à la découverte de cette contrée. Jusqu'ici, mise à part l'absence de masculinité, tout fonctionne à la perfection, aucune déception, simplement des liens à consolider, des discussions à entamer, des soirées enivrées et des matins silencieux. Seules les nuits sont encore agitées, les démons d'autrefois y rôdent et provoquent vos souffrances, vous rappellent ce que vous vous efforcez d'oublier ou d'accepter.
Mes craintes lentement s'éveillent pendant que je permets à mes yeux fatigués de se fermer.