Les nuits sont longues lorsque le sommeil s'échappe, lorsque la fièvre prend sa place et ne vous laisse pas en paix, la tête qui implose. Le corps tout entier devient un boulet à traîner avec soi-même. Rien à faire, sinon attendre. Recommencer à rêvasser, vivre dans des histoires inventées qui essayent de faire vainement croire à leur réalité.
Et moi dans tout ça je n'existe plus, je me fonds dans mon mal et je me morfonds comme j'aime tant le faire, d'habitude.