Je vis dans un monde où les gens prennent en un semestre la grosse tête, où ils s'auto-qualifient artistes et tentent sans cesse de se vendre. La prostitution d'idées me donnent la gerbe, les miennes je les garde au chaud, je les laisse mûrir et seulement à terme je pourrais, non pas leur vendre, mais éclabousser leurs rêves et balayer leur autosatisfaction. Oui, parler comme ça, c'est pire qu'eux, mais le monde extérieur nourrit un tel désir de revanche. Et puis il y a tous ces problèmes qui semblent ne pas m'atteindre, insensible je suis, et j'attends, et j'attends et je vis de nostalgie.
Drawyourswords-A&JS ♪
Avoir ses idées à soi, les garder jalousement, les faire grandir, c'est tellement plus gratifiant.