1er novembre , 23:37

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Petit moment de découragement, petite peine. J'ai beaucoup de mal à mettre de l'ordre dans ma tête ces derniers temps. Je me barricade tellement que je fuis encore une fois ce qui pourrait m'atteindre. Mais parfois, ça revient quand même. Comme la perte d'Amour. Comme le continent pas très loin.  Comme le projet. Comme l'avenir. Comme ceux qui me sont chers. Comme le départ de mon chien. Comme ce vide.Comme ces trois derniers jours. Ah! Oui, parlons-en de ces trois derniers jours. Je m'étais auto-fixé une sorte d'ultimatum : s'il arrive à l'heure à la gare ou qu'il arrive tout court, ce sera bon pour nous. Résultat : il était là quand mon train est arrivé, il était là. J'en ai perdu la parole pendant le reste du séjour, et j'ai sérieusement l'impression que je commence à l'ennuyer. Mes grands rêves cachés de romantisme restent inassouvies, eux aussi. Période de stagnation. Les gens normaux n'ont pas peur de faire un peu de surplace, c'est parfois reposant, alors pourquoi j'abhorre à ce point la stagnation? Pourquoi toujours vouloir plus alors qu'on a déjà ce qui est inespéré? Pourquoi toutes ces questions, tout le temps, tout le temps dans ma tête... Je me fatigue toute seule. Tellement blindée contre les angoisses - qui finissent par submerger mes fortifications de toute façon - que je n'arrive même plus à me laisser vivre. L'insoutenable légèreté de l'être, comme dirait le dieu Kundé'. Je ne la retrouve plus. Et cette haine de moi-même que je me fabrique finit par contaminer celui que je veux. Du moins, c'est mon impression. Toujours cette idée de ne pas être assez bien, assez loquace, assez muette, assez belle, assez fine, assez grosse, assez intelligente, assez enthousiaste, assez libérée, et j'en passe. Parce que je sais que j'ai perdu ma spontanéité. Et cette fraîcheur qui me faisait dire tout et n'importe quoi s'est transformée en paroles-réduites auxquelles je ne réfléchis même pas et qui finissent par être insipides voire carrément débiles. J'ai même abandonné tout processus de création ! Vite de l'air, remettez-moi au boulot, aidez-moi à retrouver de l'inspiration. Oui, voilà mon problème principal en ce moment : je ne suis pas inspirée. Dans quelque domaine de ma vie que ce soit. Je ne suis pas inspirée. J'ai l'impression de passer ma vie à combler les blancs - quand j'en ai encore la force.

13 janvier , 17:25

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Lorsqu'on tombe amoureux, on ressent le besoin irrépressible de le crier sur tous les toits, vint le jour où je dois avouer le mien pour Kundera ! C'est un amour intellectuel, certes, qui ne se construit que par les pages qu'il écrit. J'avale ses bouquins à une allure déconcertante, et je me fais une petite "booklist" de ses oeuvres que je n'ai pas encore lues et de quelques chefs-d'oeuvre du XVIII - parce que Kundera a, comme moi, pour passion le siècle des Lumières. Vive Diderot et son théâtre révolutionnaire. (Mes cours me montent à la tête, décidément).
En clair, je suis dans l'Université où ce grand monsieur dont je suis intellectuellement amoureuse à enseigner jadis et je ne regrette qu'une seule chose : ne pas être née avant.
Pour continuer sur des choses drôlement moins intéressantes qui constituent actuellement ma vie, dimanche, j'aurais préféré vous hurler mon amour pour celui-beaucoup-plus-réel-que-Kundera, qui a fait preuve d'un engagement me laissant croire à une possible évolution de notre relation qu'il a aussitôt détruit sans trop le faire exprès dès le lendemain. Je ne vais pas pouvoir m'acheter mon super-sac tout de suite et notre pièce ne s'est jamais aussi bien portée qu'hier : les décors et les costumes avancent, les dates de représentation, aussi. Et enfin, hier et aujourd'hui, mes bonnes résolutions quant à la cigarette ont été quelque peu mises entre parenthèses : je les reprends dès demain, ça c'est certain.

Voilà.


4 janvier , 16:31

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J'ai divisé par cinq ma consommation de cigarettes par jour. Du coup, ça devient une réelle obsession et j'en parle sans arrêt, à croire que ça m'aide à tenir à ce rythme-là. Je me suis promis mon sac "Le temps des cerises" aux soldes si je tiens comme ça. Il faut bien récompenser ses propres efforts : surtout que mon budget au mois va sérieusement diminuer. Je gagne 10€ par semaine grâce à cette diminution ! ... Alors, pour le premier mois, autant s'auto-encourager. Contrairement à de nombreuses personnes, ce n'est pas une "bonne résolution 2012", premièrement ma santé m'y a contrainte et deuxièmement, tous mes objectifs pour l'année à venir, je les avais déjà commencés début décembre. Pour une fois, j'ai pris les devants et mes nouvelles habitudes de vie sont déjà un peu ancrées dans mes codes. Et je suis sûre qu'au bout d'un ou deux mois, se sera devenu tellement habituel que je ne m'en rendrais même plus compte. Et j'ai une volonté de fer actuellement. Pour tout, sauf pour mes révisions de partiels que j'ai déjà amorcées pendant les vacances. Deux partiels hier terminés, plus que deux... D'ailleurs, je fais ma pause. Pause dans un cours qui n'a ni queue ni tête et qui ne sert strictement à rien puisqu'il faut tout refaire chez soi. Il y a vraiment des gens d'une incompétence vomitive... Inadmissible. Malgré tout, plus que quelques jours à tenir. Et j'ai hâte, hâte, hâte de sentir de nouveau mon cerveau libre d'obligation pour pouvoir me concentrer sur notre pièce qui n'attend plus qu'à être terminée ! J'ai hâte d'aller faire les soldes (pour une fois... mais je reste soft dans mes envies, moi). J'ai hâte de faire encore et encore la fête sans culpabiliser de rentrer au petit matin. J'ai hâte qu'il recommence à se connecter sur skype. J'ai hâte de mettre mes derniers nouveaux objectifs à exécution. J'ai hâte de rayer tous ces petits buts que je me suis fixé de ma liste, en clair.

30 décembre , 19:38

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12 décembre , 7:59

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Réveillée avant même l'aube, c'est une solitude d'une toute nouvelle sorte que j'aborde aujourd'hui, puisque je suis chez toi. Chose exceptionnelle que de voir à quoi ça ressemble ici, je veux dire, en "temps normal". C'est plutôt facile à vivre, sans prise de tête particulière. A part qu'on fait la valse des microbes avec comme seuls mouchoirs le rouleau de PdeT. J'ai encore 10 longues heures à attendre que tu rentres, et c'est pas fini si je commence déjà à compter... Je vais donc pouvoir passer ma journée à lire, travailler, éplucher et passer au laser mon cerveau avec auto-interrogatoire et menace sous l'auto-torture de poser des mots sur mes pensées, je vais donc passer la journée à discuter avec moi-même, pour "savoir où j'en suis" me dit la petite voix de la Raison, je me demande pourquoi je dois TOUJOURS, me poser la même question, sans relâche. Je suis fatigante, parfois.

29 novembre , 11:52

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Après avoir comme il faut remis en place le vendeur de journaux qui m'a agressée, avoir lutté contre l'envie de prendre des billets de train vite atténuée d'ailleurs à cause de la sécheresse de mon compte en banque, me voilà courir après un examen d'espagnol, puant encore le sommeil, parce que mon réveil n'a pas re-sonné. Drôle de vie, mais je suis une "artiste amateur reconnue" maintenant puisqu'on est subventionnées. Et puis, tout est à prendre au second degré, finalement : tourner sa propre vie en dérision c'est bien mieux que de se laisser couler. Alors j'hurle des chansons en lisant les paroles sur gogole pour me détendre un peu; je trouve ça pathétique. Et en fait, j'ai strictement rien à raconter. Si ce n'est que les partiels c'est la semaine prochaine, que j'ai pas fini du tout mes révisions et que même en révisant je ne suis pas sûre de réussir alors je fais de "l'auto-coaching" comme elle dit, on y croit, il faut croire en soi... hum, hum. Dans tout ce VDM, j'ai quand même réussi à prendre le temps je-ne-sais-où d'aller 4 fois au cinéma, de lire 3 bouquins et d'en commencer un autre et d'aller 3 fois au théâtre en 1 mois. C'est un record quand on regarde la tête de mon agenda ! Mais plus on fait de choses plus on trouve le temps d'en faire, n'est-ce pas ? C'est pas insurmontable, tu prends des vitamines, et ça repart.


5 novembre , 19:34

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       Retrouver l'ivresse des premiers pas, l'euphorie généralisée dans tout mon être, une énergie comme si je pouvais traverser l'océan en courant. Se sentir revivre, le coeur au bord de l'explosion, qui transpire la joie et le mystère tout entier qui revient, qui revient. Le temps n'a rien altéré, bien au contraire, ce soir je t'aime comme au premier jour. Comme s'il n'y avait rien eu entre temps, comme si je plongeais droit dans l'inconnu, je ne vais pas me noyer, pas avec toi, tu viendras me sauver, je le sais bien. Pas à pas, mois par mois, année par année même, rien ne change, tout s'accroît, augmente, le jeu devient plus palpitant. La vie retrouve un sens. Les projets grandissent, les rencontres se multiplient : l'espoir guide de nouveau mes petits pas. Et je suis ivre de musique, ivre de joie, et je m'en vais la partager avec la terre entière.


**

2 novembre , 16:51

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        Finalement.
Les murs froids de mon appartement murmurent la solitude qu'il y règne. Le vide n'est pas désagréable. Il permet de se retrouver un peu en face de soi-même, de poser les choses ou de prendre le temps qui n'existe pas d'habitude. Les douces vagues lointaines de l'océan me souffle encore à l'oreille, elles m'apaisent et me suggèrent d'avancer sans flancher. Il faut prendre les choses comme elles viennent, pour une fois, se laisser porter sans essayer d'y penser. De toute façon tout ce qu'on peut planifier s'envole en fumée : ça ne se passe jamais comme on a prévu que ça se passe - disait l'autre. Les ombres défilent, certains chanceux ne sont plus que des fantômes, les autres ne sont plus rien du tout. A quoi bon regretter. J'ai fait mon temps avec eux. Je peux alors laisser libre cours à mon imagination sur les nouveaux visages qui ponctueront ma vie.
Le vide n'est pas désagréable. Bien au contraire, il a ce pouvoir d'effacer la peine que la confrontation aux autres me rappelle : Toi.

1er novembre , 10:05


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         Allez, un dernier article pour la route, un dernier article avant de reprendre sa vie à cent à l'heure, un dernier article avant de sauter dans le train. Il va falloir se réhabituer. Refaire la cuisine, refaire le ménage, refaire son lit, reprendre le métro, réécouter le blah blah, faire un peu la fête, refaire des soirées tisane, courir dans tous les sens, aller au théâtre, aller au tango... Il va falloir se réhabituer à la vie sans toi. Continuer à se taire, oui, se taire le plus fort possible pour faire cristalliser tes souvenirs. Pour tenter inutilement de te manquer, pour que tu me rappelles, comme une fleur, dans deux grosses semaines. Il va falloir se réhabituer à faire monter les murailles pour ne pas souffrir. Il va falloir les remettre, fermer la porte à cette jolie histoire, jusqu'au prochain coup de fil. Pour ne pas avoir trop mal, pour continuer à avancer. J'y arrivais très bien, avant que tu viennes me chercher, je vois pas pourquoi se serait différent cette fois-ci. Il va surtout falloir, après cette maison pleine de joie et de rires, se réhabituer au silence et au vide. Personne. Ce soir, il n'y aura PERSONNE. Je serai seule avec moi-même à mettre le réveil à 6h40 pour aller voir des têtes que je déteste déjà. Ca ira, j'ai l'habitude. J'ai surtout peur de reprendre ce rythme trop soutenu pour moi, de continuer à être dans le flou en ce qui concerne notre pièce ; je ne veux plus passer autant d'après-midis à ramer : j'ai besoin de temps pour moi. Du temps pour ne rien faire : je ne lis guère en ce moment. J'ai décidé de reprendre la Lecture. Je trouve ce passe-temps idéal : non seulement je vivrai par procuration mais en plus, ça m'évitera de penser trop à toi.


30 octobre , 14:47

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 --- Quitte à vivre 3jours dans ma vie d'avant (avec Analyse de spectacle & Mails à mes comédiens en plus) autant continuer à tapoter sur mon clavier pour déballer ma vie, comme avant. Il faut dire que j'ai pris du retard et que mon article d'hier était totalement incompréhensible : c'est bien simple, même moi j'ai du mal à me comprendre. En réalité, aujourd'hui tout va mieux. Un petit coup de Soleil et ça repart (le soleil lui aussi est reparti d'ailleurs...). Voilà deux petits mois que le moral n'arrivait pas à faire exploser le mercure, tout ça c'est fini, je retrouve la pêche. Un petit tour à la mer, un petit tour dans ses bras : quoi de mieux ? De quoi je pourrais encore me plaindre après tout. A part que ma confiance en moi-même n'arrive pas à monter du tout depuis le jour de ma naissance, tout va plutôt bien. J'ai aujourd'hui (presque) tout ce que je rêvais d'avoir. Mes copines, Notre pièce, du Théâtre, des Activités à casser mon système immunitaire et un peu lui, aussi. Un peu. Tout va bien dans le meilleur des mondes apparemment, en plus j'ai trois jours pour continuer à jouer à l'enfant. Tout a tellement avancé... J'ai même été voir mon Charles en concert. Les vacances de la Toussaint auront rattrapé celles de cet été, bien qu'avec lui cet été, c'était bien. A vrai dire, ça n'avait même jamais été aussi bien. Bien que je l'aime moins au mois d'octobre, tout peut retrouver un sens, et tout peut continuer à avancer,
cette fois, je veux bien suivre le mouvement.

29 octobre , 15:03



On envisage pas grand chose ensemble et c'est très bien
On se le rappelle assez souvent, cela évite les confusions
Nous partageons ce goût commun pour les grandes illusions
[...] Pas d'avenir pas de futur, mais pas à pas,
On se rapproche, on se reproche, tout déjà
On s'est promis de toujours fuir, de toujours fuir
Nous partageons ce goût commun pour les grandes illusions

[...] Si on prenait un chien."

(DSilva- lesfetesforaines)
 


------ J'ai envie d'écrire sur mon blog comme une lycéenne en mal d'amour, boire des cafés et fumer des clopes ; rien faire hormis rêver, prendre ce fameux air de mélancolie, me dire qu'hier était drôlement mieux qu'aujourd'hui, même si c'est pas bien, même si c'est totalement inutile. Je ne sais plus comment on écrit ici, j'ai perdu l'habitude, j'écris plus pour personne à part pour moi-même, j'avais plus besoin de la reconnaissance des autres, il faut dire, je n'ai plus vraiment le temps de m'attarder sur ces gamineries. Mais aujourd'hui c'est revenu : il fallait que je fasse l'enfant, parce que je ne sais plus comment contenir le mal-être qui m'habite d'ado désespérée.
J'ai quitté ma terre, j'ai quitté l'amant, oh je n'en avais pas grande envie, il fallait partir, c'est tout. Et j'en ai marre de tout ça, de pas être assez importante pour toi, pas comme je le voudrais en tout cas. J'ai plus envie de courir après toi, après les autres, après tout. Je voudrais que tout soit plus simple -même si la vie n'est jamais vraiment compliquée avec toi. Pourtant je sais bien, que je compliquerai les choses un jour ou l'autre, je ne sais pas faire autrement. Et j'ai beau me persuader qu'entre toi et moi c'est mieux comme ça, parfois tu sais, je n'en suis plus très sûre. En réalité, aujourd'hui, je ne suis sûre de rien alors j'écris comme une ado mes états d'âme à des inconnus qui ne passeront même plus par là (et il ne vaudrait mieux pas que quelqu'un tombe sur ce texte puérile et sans grand intérêt). Mais tu sais, même si c'est pas vraiment la joie, j'ai su aller repêcher ma motivation : celle qui me manquait depuis 2mois. C'est pas que je n'ai rien fait, bien au contraire, je ne me suis jamais autant démenée, mais je pataugeais dans du vide puisque je courrais sans aucune conviction. De la motivation, de la conviction, de l'envie : voilà ce qui manquait au creux de ma vie. Tout paraissait si insipide. Et après cette journée à faire semblant de travailler, à fumer des clopes en buvant du café, je sais que ça ira encore mieux.
Et tout repartira, et tout repartira...


*

21 mars , 1:33


(Les insomnies reviennent)
mais c'est qu'c'est super
CHOUETTE
de pas dormir !
FU*K.




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20 février , 6:38


Ah la vie étudiante...!
Il est 6h30 et je vais me coucher.
Encore un chouette week-end ici.

15 février , 10:59

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J'écris toujours un article sur la St-Valentin, cette année j'ai loupé mon coup. Oui, je suis en retard, et alors ? La bretagne m'a fait changer d'avis. Je considère maintenant que ceux qui rejettent cette fête ont autant, sinon plus, de torts que ceux qui dépensent pour l'occasion. La grande différence est que les premiers sont des gros frustrés, ils sont trop seuls ou bien l'être aimé s'en fout, alors ils rejettent ce qu'ils voudraient secrètement avoir. Bref. Rien de très intéressant, j'ai même pas pesté contre les articles dégoulinant d'amour aveugle, j'ai pas crié sur les gens qui s'embrassent dans la rue, je ne les ai même pas remarqué.
C'est la première fois depuis des années que je ne fais pas partie des frustrés, parce que c'est bien la première fois depuis plus de trois ans que je n'ai personne dans le coeur.

10 février , 10:05

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Maman m'a toujours dit qu'il fallait se confronter à la société actuelle parce que j'allais devoir la supporter toute la vie. Maman a raison. Mais moi, j'croyais pas que, dehors, hors de l'enfance, le monde était si moche. Qu'il faudrait non pas se confronter à la société, mais heurter ses vices en permanence. Supporter cette merde, ces autres qui parlent pour ne rien dire, ces autres qui n'ont aucun avis, ce snobisme des pseudos artistes, ces autres qui deviennent tous si moches tant leur connerie les happe. Ils sont où, les vrais ? J'veux dire, ceux qui ont encore un peu d'innocence dans le coeur, ceux qui veulent bien croire avec tout l'optimisme du monde qu'on peut encore fuir tout ça, qu'on peut encore éviter le pire ?

7 février , 10:45

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Les nuits sont longues lorsque le sommeil s'échappe, lorsque la fièvre prend sa place et ne vous laisse pas en paix, la tête qui implose. Le corps tout entier devient un boulet à traîner avec soi-même. Rien à faire, sinon attendre. Recommencer à rêvasser, vivre dans des histoires inventées qui essayent de faire vainement croire à leur réalité.
Et moi dans tout ça je n'existe plus, je me fonds dans mon mal et je me morfonds comme j'aime tant le faire, d'habitude.

26 janvier , 9:15

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Je m'éveille au rythme du jour qui se lève, je réapprends les réveils matinaux, la douleur d'ouvrir les yeux, le plaisir de rencontrer l'aube, mon café-clope et beaucoup de musique douce. Après une énorme baisse de régime, après avoir touché le fond dimanche, je ne pouvais que me relever. Et je ne sais pas vraiment être triste lorsque je suis ici. Je ne sais pas. La solitude est sans doute faite pour moi. Seule avec ma musique, je rêve de grands projets, d'un gentil garçon et tout le tralala, mais "un petit ami, ça prend beaucoup trop de temps, alors elle abandonne, ce gentil bonhomme", j'aspire à des projets plus grands. Rien n'avance, sauf les aiguilles du temps, rien n'avance, mais mon coeur réapprend à être léger. Vous savez, c'est pas donné à tout le monde d'avoir une amitié comme celle-là. Des amitiés comme celles-là.

22 janvier , 11:48

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J'aurais adoré, même "kiffé-sa-mère" comme ils disent, commencer l'article par un "allez tous vous faire foutre". Le problème, c'est que ce "tous" n'inclut pas tout le monde, il ne concerne que ceux qui sont restés. Ceux qui n'ont eu aucun carton à porter, ceux qui mettent les pieds sous la table quand ils rentrent, ceux qui n'ont ni vaisselle, ni ménage. Ceux qui habitent encore ici et qui n'ont eu qu'à changer la ligne de bus à prendre. J'ai fait le bilan. Dur bilan, d'ailleurs. Ca va péter dans la basse-cour. Hormis mes deux préférées qui n'appartiennent pas ou plus à l'endroit, j'ai fait les comptes et je n'avais pas besoin de faire spé-maths pour ça : une. Il en reste une. Une seule qui m'appelle encore et qui demande à me voir. Ouais, d'accord peut-être deux, une autre de mes préférées m'écrit des lettres. Les autres font leur vie, ils m'ont rayé de leur carte géographique, trop loin, oui trop loin. Si j'étais plus honnête, je dirai que pour la majorité d'entre eux, ce n'est pas une grosse perte, mais ceux-là étaient déjà virés de mon environnement. Non, je parle de ceux qui faisaient, je le suppose maintenant, semblant d'être triste en apprenant mon départ, ceux qui me harcelaient de "t'm'manques!" au tout début, et qui au fur et à mesure ont oublié. Que c'est facile d'oublier. Et de jouer les overbookés, on est tous overbookés bandes de débiles, et jouez pas à qui sera le plus victime dans l'histoire, je suis de loin la plus douée pour ça.

17 janvier , 14:44

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Je vis dans un monde où les gens prennent en un semestre la grosse tête, où ils s'auto-qualifient artistes et tentent sans cesse de se vendre. La prostitution d'idées me donnent la gerbe, les miennes je les garde au chaud, je les laisse mûrir et seulement à terme je pourrais, non pas leur vendre, mais éclabousser leurs rêves et balayer leur autosatisfaction. Oui, parler comme ça, c'est pire qu'eux, mais le monde extérieur nourrit un tel désir de revanche. Et puis il y a tous ces problèmes qui semblent ne pas m'atteindre, insensible je suis, et j'attends, et j'attends et je vis de nostalgie.

Drawyourswords-A&JS ♪

12 janvier , 8:53

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- La douceur de l'aube, mon café sucré et du citron acide qui me brûle le palais.
- Des sourires, quelques soucis et encore des sourires.
- La lassitude aussi, oui, beaucoup de lassitude.
- L'attente interminable, le coeur qui s'ennuit.
- Du travail, du travail et encore du travail.
- Prendre rendez-vous, calmer les démons.
- Des spectacles, le cinéma, des projets.
- Beaucoup de projets, avec les autres, seules et pour plus tard.
- Mon appart comme un cocon, rempli juste comme il faut, le mien.
- Overbookée, encore.
J'ai envie de voir la mer.

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